1960, Ball Paints personal landscape By Arthur Bloofield New-Call bulletin art writter GUMP's Gallery

1960, Ball Paints personal landscape

By Arthur Bloofield

New-Call bulletin art writter

The latest watercolors by San Francisco's George Ball have just arrived from Paris, and I suggest you rush right over to Gump's and look at them.

This columm has had a special eye glued on ball ever since his memorable first show at Gump's about three years ago. He is still very much the master of a remarkably individual and good-looking ink and watercolor style.

Now the color is more varied and dramatic than I remember, and a new dynamism has been added, too.

The result is one of the shows of great distinction to grace the local art year.

A number of good and eminently praise-worthy talens parade in and out the galleries, but few of quite this elevated caliber.

Some of Ball's painting are what you could call montain scenes. But most of them are removed into a kind of personnal landscape that you won't fin precisey duplicated on this earth.

Ball doesn't practice a kind of abstraction which has its only raison d'être an urge to get away from old-hat realim.

There is nothig arbitrary about his work. He is simply one of the most imaginative spirits in the modern art work, creating acres of beauty with a fabulous technique which allows him a hundred subtleties for every obvious point.

Which is to say, of course, that nothing is obvius with him. He paints airy dephs of hazy, jeweled color crisscrossed with inky shudders, elongated blotches and sentive smears.

There are electric explosions of design, poetic whispers of composition, area of color that seem to be flying at you like a curving jet, portions of canvas that breathe the peaceful air of infinity.

One can't say much more.

Les dernières aquarelles du George Ball de San Francisco viennent d'arriver de Paris et je vous suggère de vous précipiter chez Gump et de les regarder. 
Ce jeune homme a un œil spécial qui s'est considérablement aiguisé depuis sa première exposition mémorable chez Gump, il y a environ trois ans. Il est toujours le maître d’un style à l’encre et à l’aquarelle remarquable et particulièrement beau. 
Maintenant, la couleur est plus variée et dramatique que je ne m'en souviens, et un nouveau dynamisme a également été ajouté. 
Le résultat est l'un des spectacles les plus distingués de l'année artistique locale. 
Un certain nombre de talents bons et éminemment dignes de louanges défilent dans les galeries, mais rares sont ceux de cette qualité. 
Certaines peintures de Ball sont ce que l'on pourrait appeler des scènes de montagne. Mais la plupart d'entre elles sont intégrées à une sorte de paysage personnel que vous ne pourrez pas reproduire avec précision sur cette terre. 
Ball ne pratique pas une sorte d'abstraction qui a pour seule raison d'être l'envie de s'éloigner du monde du vieux chapeau. 

Il n'y a rien d'arbitraire dans son travail. Il est tout simplement l'un des esprits les plus imaginatifs de l'art moderne, créant des hectares de beauté avec une technique fabuleuse qui lui permet cent subtilités pour chaque point évident. 
Ce qui veut dire, bien sûr, que rien n’est évident avec lui. Il peint des scènes aériennes de couleur trouble, aux joyaux entrecoupés de frissons d'encre, de taches allongées et de frottis sensibles. 
Il y a des explosions sensibles de création, des chuchotements poétiques, des zones de couleur qui semblent vous soulever comme un moine tibétain en lévitation, des portions de toile qui respirent l'air paisible de l'infini. 
On ne peut pas en dire beaucoup plus car il faut voir cet art.